dimanche 9 octobre 2011

Le chou

Le chou

C’est sûrement l’une des plantes que l’homme a le plus utilisées pour se nourrir car il poussait à l’était sauvage. Sa culture pourrait remonter à l’époque préhistorique, mais aucune preuve ne vient étayer cette affirmation, car on n’en a pas trouvé trace dans les sites archéologiques.
Caton, dans son « de re rustica » disait : « Il favorise la digestion et dissipe l’ivresse. Si dans un repas, vous désirez boire largement et manger avec appétit, manger auparavant des choux crus, confits dans du vinaigre, et autant que bon vous semblera ; mangez-en encore après le repas. Le chou entretient la santé. On l’applique sur les plaies et tumeurs. Il guérit tout. »
Celtes, Germains et Romains ont toujours été grands consommateurs de choux. Il se décline en un nombre impressionnant de formes et de variétés : choux pommés ou cabus puis les choux vers ou frisés. Arrivent les choux de Milan à la fois pommés et frisés. N’oublions pas les choux rouges au feuillage rouge violacé rutilant. Ajoutons les choux-raves, choux-navets ou rutabagas. Ne négligeons pas les choux de Bruxelles petits bourgeons latéraux qui se développent à l’aisselle des feuilles, les brocolis et les étonnants choux –fleurs à la belle couleur blanche.
Le chou peut accompagner tous les plats. On le mange farci ou cru, râpé en salade ou encore cuit en choucroute.


Le chou de Saint Saëns était cultivé en Seine-Maritime et dans le pays de Bray. Il peut dépasser un mètre de diamètre et dépasser 20kg. Ce magnifique chou a bien failli, comme beaucoup de choux régionaux oubliés, délaissés, disparaître. Il est cité dans la littérature horticole depuis 1854, ainsi que dans le catalogue Vilmorin de 1904 et il doit sa sauvegarde à un horticulteur du Pays de Bray qui le cultive depuis l’âge de quatorze ans ; il est de taille exceptionnelle et ne passe pas inaperçu dans le potager avec une envergure facile de 1,30 m et sa pomme légèrement pointue de 20kg. Ses grandes feuilles sont vert-ardoisé avec des nervure rose-foncé. Outre sa beauté, ses grandes qualités sont sa saveur et sa longue conservation hivernale. Jadis, on l’accrochait avec ses racines dans celliers ou caves, où il pouvait continuer à nourrir des familles d’octobre à Mars.

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